Il est possible qu’on fasse l’achat d’un logement ou d’un autre bien immobilier pour en faire sa résidence principale. On peut aussi l’utiliser à des fins locatives ou pour être utilisé comme bâtiment commercial. Quel que soit son usage, il est important de savoir quelques points avant de se lancer dans l’achat. Cela, pour rentabiliser l’investissement et faire une bonne affaire sur un logement de vie de qualité.
L’étape préalable à l’achat : la vérification
Il est possible qu’on tombe amoureux d’un bien immobilier, d’un premier coup d’œil. Cependant, il faut éviter les achats impulsifs. Le bien à acheter doit toujours être vérifié avant la signature de l’acte de vente. Pour ce faire, commencez par la vérification de l’environnement des lieux. Préférez les zones qui sont bien desservies par les transports en commun et qui aient une zone commerciale à proximité. Pour l’avenir de vos enfants, il sera aussi préférable de choisir un logement dont les établissements scolaires sont proches et qui disposent de parcs et de parking. Ensuite, regardez comme est le voisinage. Le mieux serait de bénéficier d’un cadre calme, mais en ville, cela peut être difficile. On vous recommande dans ce cas, d’éviter les rez-de-chaussée qui sont souvent très bruyants. Prévoyez ensuite, la vérification du contexte administratif. Demandez à votre agent immobilier si le quartier fait l’objet d’un programme d’extension ou d’un autre projet d’urbanisation. Il faut aussi demander au vendeur les papiers administratifs concernant les extensions prévues sur le logement, ou la finalisation de la construction si vous achetez en VEFA. Et enfin, n’oubliez pas les éléments techniques. La vérification du bien doit se faire dans chaque pièce de la maison, et sur tous les éléments présents que ce soit le réseau électrique, celui de l’eau et du gaz, ou encore, l’état général du bien à l’intérieur et à l’extérieur.
La lettre d’intérêt et la vente théorique
Avant même de procéder à l’achat d’un bien immeuble ou même de chercher ce qui vous sied, vous devez connaitre les principaux risques du marché et d’une acquisition immobilière. Ces risques peuvent se remarquer après les visites et surtout, dans le cadre administratif. Ils se constatent dès la diffusion de l’offre de vente et de la demande d’achat. Une procédure doit être suivie pour éviter que l’une ou l’autre des parties ne fasse faux bond. Pour ce faire, après avoir détecter le logement idéal, le futur acquéreur doit toujours passer par la présentation de son intérêt à acheter le bien. Cela se fait de manière écrite et qui permet à l’acheteur de faire part de son acceptation concernant l’état du bien et le prix appliqué. Cette démarche permet au vendeur de connaitre précisément l’intention de l’acheteur. Cette demande pourra alors, être acceptée ou refusée. Dans le cas d’une acceptation, la vente peut alors se faire et le vendeur sera tenu de ne plus faire d’offre à un autre acheteur. Sa décision d’acceptation sera alors, formulée noir sur blanc selon le Code civil. Ce qui signifiera que la transaction est théoriquement, conclue. À partir de là, si l’une ou l’autre des parties ne conclue pas la vente de manière effective (contractualisation, transfert d’argent, transfert du bien, etc.) il est du droit de la victime de procéder à des actions judiciaires, demandant des dommages et intérêts. Cependant, il est aussi possible qu’après avoir reçu la lettre d’intérêt de l’acheteur, le vendeur n’accepte pas la demande d’achat. L’acheteur pourra alors se mettre à la recherche d’un nouveau bien à acquérir et le vendeur sera déchargé de toutes formes d’obligation envers ce dernier.